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Qu’est-ce que l’accès tiers et comment le sécuriser en 5 étapes clés
La collaboration avec des acteurs externes est devenue incontournable pour les entreprises modernes. Elle implique bien souvent un accès tiers aux systèmes internes. Si cette ouverture est essentielle pour maintenir agilité et réactivité, elle représente également un vecteur majeur de risque. Une grande partie des violations de données ont pour origine des prestataires mal sécurisés. Il est donc vital d’adopter une stratégie rigoureuse pour sécuriser ces accès.
Qu’est-ce que l’accès tiers ?
L’accès tiers désigne l’autorisation formelle accordée à des individus ou entités n’appartenant pas à l’organisation (prestataires, fournisseurs, partenaires…) leur permettant d’interagir avec l’infrastructure informatique de l’entreprise. Ces accès servent généralement à assurer la maintenance, la gestion ou le support de services IT internes, aussi bien sur site que dans le cloud.
Exemples courants :
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Fournisseurs et prestataires : accès aux systèmes de commande, à des documents partagés ou applications métier.
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Consultants et freelances : accès temporaire à des environnements de développement ou données sensibles.
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Partenaires stratégiques : coopération autour d’un produit, d’une campagne ou d’un projet.
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MSP : accès étendu pour piloter et superviser l’infrastructure IT.
Quel que soit leur périmètre, ces accès exposent l’organisation à des risques élevés si des mesures de sécurité robustes ne sont pas en place.
Les risques liés à un accès tiers non sécurisé
Un accès tiers mal maîtrisé peut déclencher une cascade de conséquences graves :
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Fuites de données : accès non autorisé à des données clients, brevets, ou informations financières.
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Infections par malwares ou ransomwares : via des postes compromis.
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Interruption d’activité : due à des erreurs ou actions malveillantes.
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Non-conformité réglementaire : manquement au RGPD, NIS2, etc.
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Atteinte à l’image de marque : perte de confiance des clients et partenaires.
L’enjeu est tel que sécuriser les accès tiers n’est plus une option, mais une composante essentielle d’une stratégie de cybersécurité résiliente.
Pourquoi les méthodes traditionnelles échouent
Les solutions historiques (VPN, Active Directory, etc.) ne sont pas adaptées aux tiers :
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Mise à jour des utilisateurs complexe : forte rotation côté prestataires, rendant la gestion manuelle fastidieuse.
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Logiciels imposés : obligation d’installer des outils (VPN, RDP…) souvent refusée par les sous-traitants.
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Accès trop large : le VPN ouvre la porte à l’ensemble du réseau.
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Conformité MFA non garantie : la mise en place d’une authentification forte est difficile à généraliser.
C’est pourquoi une approche moderne et granulaire, centrée sur l’identité, la ressource et le contexte, est indispensable.
Reemo vs Approche Traditionnelle : le comparatif
Critère | Approche traditionnelle (VPN, RDP) | Approche moderne avec Reemo |
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Modèle de connexion | Connexion réseau directe (ports ouverts) | Passerelle intermédiaire, flux sortants, rupture protocolaire |
Exposition réseau | Accès réseau large | Accès application ciblé, sessions isolées |
Modèle de confiance | Confiance implicite | Zero Trust : ne jamais faire confiance par défaut |
Granularité de l’accès | Accès global difficile à restreindre | Moindre privilège, contrôle fin et temporaire |
Logiciel côté tiers | VPN nécessaire | Accès 100% web, aucun logiciel requis |
Visibilité | Journaux fragmentés | Suivi centralisé, sessions enregistrées |
Surface d’attaque | Forte, faille unique possible | Surface réduite, conteneurs isolés |
Gestion | Lourde, manuelle | Simplifiée, automatisée et centralisée |
Comment sécuriser l’accès tiers en 5 étapes clés
1. Définir une politique claire d’accès tiers
Une politique structurée pose les bases :
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Qui peut faire la demande : rôles autorisés.
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Quels accès sont permis : types de données et systèmes.
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Pourquoi cet accès est requis : justification métier obligatoire.
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Comment l’accès est attribué et révoqué : procédures précises.
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À quelles exigences de sécurité les tiers doivent se conformer : bonnes pratiques, reporting, conformité.
Cette politique assure transparence, responsabilité et cohérence.
2. Appliquer l’authentification forte et un contrôle d’accès granulaire
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MFA obligatoire : barrière essentielle contre l’usurpation.
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Principe du moindre privilège : accès limité à ce qui est strictement nécessaire.
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Contrôle fin : accès restreint à une ressource, pour une durée précise, en lecture seule si besoin.
Les solutions modernes comme Reemo Containers permettent une application naturelle de ces principes via des accès cloisonnés et temporisés.
3. Centraliser la gestion avec une approche Zero Trust
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Zero Trust : aucune confiance par défaut, chaque demande est vérifiée dynamiquement.
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Provisionnement à la demande (Just-in-Time) : l’accès est créé en temps réel et supprimé après usage.
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Journalisation des sessions : tous les accès sont tracés et auditables.
Une plateforme centralisée comme Reemo permet une gestion efficace, cohérente, sans erreur humaine, en mettant en œuvre les piliers du Zero Trust et du moindre privilège.
4. Sécuriser les accès distants avec une rupture protocolaire
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Fin du VPN : plus de tunnel élargi entre l’utilisateur et le réseau interne.
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Rupture protocolaire (Protocol Break) : les connexions passent par un conteneur intermédiaire, qui sépare l’accès externe de la ressource interne.
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Isolation maximale : même si un conteneur est compromis, il est détruit à la fin de la session, sans propagation possible.
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Aucune exposition réseau : les machines internes sont invisibles, aucun port ouvert.
Reemo applique ce principe via sa technologie de streaming d’application en conteneur sécurisé.
5. Gérer les identifiants et effectuer des revues régulières
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Gestion centralisée des identifiants : plus besoin de partager ou stocker de mots de passe côté prestataire.
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Coffre-fort à mots de passe : accès temporaire et contrôlé aux identifiants partagés.
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Revue périodique des accès : identification et suppression des comptes obsolètes ou non utilisés.
Les solutions modernes comme Reemo facilitent cette logique grâce à l’automatisation et aux accès temporaires.
Conclusion
La sécurisation des accès tiers ne peut reposer sur des solutions anciennes conçues pour les employés internes. Elle requiert une refonte complète des pratiques en s’appuyant sur :
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des politiques solides,
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une authentification forte et un contrôle granulaire,
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une gestion centralisée Zero Trust,
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une rupture protocolaire via conteneurs,
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une gestion rigoureuse des identifiants et des audits réguliers.
Reemo apporte une réponse concrète et innovante à ces enjeux, avec une plateforme pensée pour la sécurité, la simplicité et la conformité des accès externes.
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