Aujourd'hui, les cyberattaques se multiplient et deviennent de plus en plus sophistiquées. C'est...
Rentrée cyber : des attaques toujours plus structurées sur le télétravail et l’accès distant
La rentrée 2025 s’ouvre sur une intensification des cybermenaces ciblant le travail à distance et les services critiques : collectivités, industriels, écoles ou grands groupes internationaux ont tous été visés, souvent via des ransomwares ou des attaques sur la chaîne d’accès à distance.
Faits marquants de ces dernières semaines
Administration française
La ville de Poitiers et son CCAS ont révélé une attaque informatique fin août/début septembre 2025 : les réseaux ont été isolés, les prestataires de cybersécurité mobilisés, certains services (état civil, passeports) rétablis rapidement, d'autres (urbanisme, médiathèques) restant indisponibles. La situation est stabilisée, aucune donnée personnelle compromise n’a été signalée publiquement, aucune demande de rançon connue à cette date, et l’enquête se poursuit.
Outre l’affaire Poitiers, plusieurs cyberattaques d’ampleur ont récemment frappé les acteurs publics et médico-sociaux français, confirmant l’extension du risque à l’ensemble des services essentiels :
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France Travail (ex-Pôle emploi) : Récemment, une compromission majeure de l’application Kairos a exposé les données personnelles d’au moins 340 000 demandeurs d’emploi. Kairos est un applicatif de France Travail (ex-Pôle emploi) destiné à la gestion dématérialisée du parcours de formation des demandeurs d’emploi. Cette attaque, qui s’inscrit dans la continuité d’autres incidents majeurs survenus en 2024, affecte durablement la confiance dans la sécurisation des plateformes publiques dédiées à l’emploi et à l’accompagnement social. Elle rappelle la nécessité de renforcer la maintenance des SI, les capacités de détection précoce et les plans de gestion de crise dans le secteur public.
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Secteur santé : Plusieurs hôpitaux et organismes régionaux (notamment dans les Hauts-de-France et en Normandie) ont été la cible, début septembre 2025, de cyberattaques ayant visé les bases de données d’identité patient et perturbé l’activité hospitalière. Ces nouvelles intrusions, confirmées par l’ARS, soulignent la criticité de la conformité réglementaire et de la cyber-résilience des structures de santé, soumises à une pression accrue niveau RGPD et ANSSI.
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Collectivités locales : Au-delà de Poitiers, d’autres incidents significatifs ont marqué 2025 paralysie des systèmes du département des Hauts-de-Seine, ransomware sur la commune de Thaon, vague de défacements sur des sites municipaux et institutionnels (par exemple chez l’hébergeur O2Switch début septembre). L’ensemble de ces cas démontre la variété et la persistance de la menace, de la compromission de données sensibles à l’interruption prolongée des services territoriaux.
Automobile – Jaguar Land Rover (JLR)
Le 1er septembre, un incident cyber majeur a forcé JLR à stopper la production dans plusieurs usines (Royaume-Uni, Slovaquie, Inde, Brésil) et à déconnecter l’ensemble de ses systèmes IT pour contenir l’attaque. Le coût potentiel est estimé en millions de livres par jour, avec une reprise de l’activité envisagée en octobre. Plusieurs groupes de cybercriminels ont revendiqué la paternité de l’opération, mais sans preuve formelle ni confirmation par l’entreprise. À ce jour, JLR indique ne constater aucune preuve d’exfiltration de données clients.
Social & collectivités – AWO Karlsruhe-Land
Le 27 août, l’association AWO Karlsruhe-Land a subi une attaque ransomware. L’infrastructure IT a été paralysée puis restaurée en un jour. Aucune perturbation des services sociaux n’a été constatée. Les investigations relatives à une éventuelle fuite de données sont encore en cours.
La pression réglementaire : moteur de transformation de la cybersécurité
La multiplication et la sévérité des incidents cyber de 2025 mettent en lumière le rôle structurant de la réglementation européenne. Loin de se limiter à une contrainte administrative, la pression réglementaire, incarnée par le RGPD, NIS2, DORA etc..., constitue aujourd’hui un véritable levier d’accélération pour la cybersécurité opérationnelle.
Ces réglementations imposent des délais de notification stricts, la mise en place de dispositifs de détection et de réaction rapides, et une traçabilité exhaustive des actions menées lors d’un incident : autant d’exigences qui forcent les entreprises, collectivités et associations à professionnaliser leurs processus de gestion de crise et à documenter rigoureusement chaque étape. Pour bon nombre d’organisations – y compris des acteurs du secteur social ou industriel –, cette pression s’est avérée salutaire : elle a permis de contenir plus efficacement les attaques, de restaurer l’activité dans des temps réduits et de communiquer de façon transparente avec l’écosystème (usagers, autorités, partenaires).
Cela montre que la conformité n’est plus dissociable de la résilience cyber : elle favorise l’amélioration continue des pratiques et amorce un dialogue institutionnel sur la sécurité numérique. Plus qu’un cadre imposé, la pression réglementaire s’érige ainsi en moteur d’excellence et de transformation pour la cybersécurité des accès distants et des environnements hybrides.
Recommandations opérationnelles
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Patch et mitigation immédiats : veille active sur les systèmes exposés (VPN, appliances, serveurs, clients), déploiement des correctifs dès leur disponibilité.
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Supervision et contrôle des accès distants : adoption de solutions Zero Trust, authentification forte, isolation des sessions, segmentation réseau, MFA, centralisation des logs et détection d’anomalies.
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Gouvernance conformité : anticipation des modèles de notification (RGPD, NIS2, DORA), orchestration de la collecte des logs, inventaire des tiers et révocation rapide des accès en cas d’incident.
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Veille & exercices : scans permanents, monitoring et gestion granulaire de l'ensemble des accès distants...
Focus Reemo : accès distant souverain, sécurisé et conforme
Les incidents survenus à la rentrée 2025 illustrent combien les menaces pèsent désormais sur toutes les chaînes de travail à distance et d’infrastructures, publiques comme privées. La rapidité, la sophistication et la diversité des modes opératoires (du ransomware à la compromission de systèmes d’accès distants) confrontent chaque acteur à une urgence opérationnelle : anticiper, isoler, restaurer, documenter, notifier.
Dans ce contexte, la pression réglementaire en Europe ne doit plus être vue comme une contrainte, mais comme un catalyseur d’exigence et de maturité : elle pousse à accélérer les patchs, renforcer la supervision, organiser la gouvernance de crise et garantir une traçabilité totale y compris dans des structures non lucratives ou décentralisées.
Pour les organisations et leurs prestataires, seuls une approche Zero Trust segmentée, une orchestration professionnelle de l’accès distant, l’automatisation de la conformité et le maintien d’une capacité de réaction instantanée permettront de préserver la continuité d’activité et la confiance collective, dans une période où la surface de risque ne cesse de croître et de se transformer.
Dans ce contexte, Reemo propose un socle d’accès distant adapté aux exigences actuelles :
- Plateforme de sécurisation de l'ensemble des accès distants de votre entreprise
(Remote Desktop, DaaS/VDI, Containers, Bastion +, SI DR) -
Architecture Zero Trust, isolation stricte des sessions, traçabilité native, administration granulaire.
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Certifications ISO/IEC 27001, SOC 2 et TPN Gold.
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