Connaître les types de cyberattaques et s'en protéger
Les données sensibles représentent un enjeu majeur pour les entreprises modernes. Ces informations cruciales englobent notamment les données financières, les dossiers médicaux, la propriété intellectuelle et les informations commerciales confidentielles. En effet, la protection de ces données est devenue une priorité absolue car leur compromission peut entraîner des pertes financières considérables.
Pourquoi les entreprises sont-elles des cibles privilégiées ?
Les cybercriminels ciblent de plus en plus les entreprises, avec une attention particulière portée aux PME. En effet, près de 43% des cyberattaques visent spécifiquement les petites et moyennes entreprises. Cette tendance s'est accentuée, notamment avec une augmentation notable des attaques ciblant les petites structures, atteignant jusqu'à 36%.
Les ressources limitées constituent un facteur de vulnérabilité majeur. Par ailleurs, de nombreuses entreprises ne disposent pas des moyens financiers nécessaires pour investir dans une infrastructure de sécurité robuste. Cette contrainte budgétaire se traduit souvent par :
- Des solutions de sécurité basiques ou obsolètes
- Un manque de personnel dédié à la cybersécurité
- Une absence de formation adéquate des employés
- Des systèmes non mis à jour régulièrement
L'importance des données sensibles en entreprise
Les données stockées par les entreprises représentent une cible particulièrement lucrative. Ainsi, les cybercriminels convoitent notamment les informations suivantes :
- Les données clients
- Les registres financiers
- La propriété intellectuelle
- Les informations commerciales confidentielles
L'erreur humaine demeure un facteur critique, étant responsable de 95% des violations de cybersécurité. En effet, les actions involontaires, comme le clic sur des pièces jointes suspectes ou l'utilisation de mots de passe faibles, créent des opportunités pour les cybercriminels.
Les entreprises sous-estiment souvent leur attractivité pour les pirates informatiques. Cependant, une étude révèle que 60% des PME victimes d'une cyberattaque cessent leurs activités dans les six mois suivant l'incident. Cette vulnérabilité s'explique notamment par une fausse perception de sécurité, pensant être trop petites pour attirer l'attention des cybercriminels.
Une surface d'attaque qui s'élargit
L'expansion de la surface d'attaque constitue un défi majeur pour les équipes de sécurité. Cette croissance est principalement due à l'utilisation accrue des infrastructures cloud et des applications SaaS, ainsi qu'au besoin grandissant de connectivité multi-appareils aux services professionnels.
Un rapport de 2023 par Jupiter a révélé une augmentation annuelle de près de 600% des surfaces d'attaque cloud vulnérables. Cette expansion s'explique notamment par l'adoption du travail à distance et hybride, où les utilisateurs se connectent au cloud de l'entreprise depuis leurs appareils personnels, sur leurs propres réseaux, avec tous les environnements de sécurité non contrôlés que cela implique.
Les systèmes OT (Operational Technology) hérités présentent souvent des caractéristiques de sécurité insuffisantes, ce qui en fait des cibles vulnérables. De plus, la convergence des systèmes IT et OT crée des environnements hautement complexes avec de nombreux composants interconnectés, augmentant la probabilité de failles de sécurité et de mauvaises configurations.
Les entreprises collaborent fréquemment avec des tiers pour intégrer et gérer ces systèmes dans leur infrastructure, ce qui introduit une surface d'attaque supplémentaire. Une étude de 2024 par Blackberry a démontré que 74% des chaînes d'approvisionnement logicielles ont été exposées à des cyberattaques au cours des douze derniers mois.
Cette expansion continue de la surface d'attaque contraint malheureusement les équipes de sécurité à consacrer leur temps à l'atténuation réactive des cyberattaques plutôt qu'à leur prévention. En effet, une étude de 2023 a révélé que 58% des répondants ont indiqué que leur équipe de cybersécurité était trop occupée à gérer des incidents critiques pour adopter une approche préventive.
Les différents types de cyberattaques ciblant les entreprises
Les cyberattaques se manifestent sous diverses formes, chacune exploitant des vulnérabilités spécifiques dans les systèmes d'information des entreprises. Notamment, selon un rapport récent, le volume total des incidents de cybersécurité a quadruplé entre janvier 2016 et octobre 2017.
Les attaques par ingénierie sociale : la manipulation humaine
L'ingénierie sociale constitue actuellement la principale cause de compromission des réseaux. Ces attaques exploitent la psychologie humaine plutôt que les vulnérabilités techniques. En effet, 98% des cyberattaques reposent sur l'ingénierie sociale, et une entreprise moyenne fait face à plus de 700 tentatives d'attaques de ce type chaque année.
Les techniques d'ingénierie sociale comprennent notamment :
- Spear-phishing : des attaques ciblées visant des employés spécifiques.
- Phishing : des emails frauduleux imitant des sources légitimes.
- Le prétexting, où l'attaquant se fait passer pour un employé légitime
Les malwares ou les logiciels malveillants infiltrés
Les malwares représentent le type d'attaque le plus répandu, causant des dommages estimés à 950 milliards d'euros en 2020. Une fois infiltré dans le système, un malware peut notamment :
- Bloquer l'accès aux composants essentiels du réseau
- Installer des logiciels malveillants supplémentaires
- Extraire subrepticement des données sensibles
- Perturber certains composants jusqu'à rendre le système inopérable
Voici les différents types de malwares :
- Ransomware : blocage des systèmes et demande de rançon.
- Spyware et trojan : vol d’informations et accès à distance.
- Keylogger : enregistrement des frappes clavier pour voler des identifiants.
Les attaques réseau : saturation et intrusion
Les attaques par saturation visent à submerger les systèmes, serveurs ou réseaux avec un trafic excessif. Par ailleurs, les attaques DDoS (Distributed Denial of Service) utilisent plusieurs appareils compromis pour amplifier l'impact. Ces attaques exploitent notamment la communication entre les plans de données et de contrôle dans les environnements réseau.
Les attaques de saturation peuvent provoquer :
- Une dégradation significative des performances du réseau
- L'indisponibilité des services essentiels
- Une exposition accrue à d'autres types de cyberattaques
- Des pertes financières importantes dues aux temps d'arrêt
Voici différents types d'attaque réseau :
- DDoS : surcharge des serveurs pour les rendre inaccessibles.
- Man-in-the-middle : interception des communications.
- Attaques Zero-day : exploitation des failles non corrigées.
Les menaces internes : un danger souvent sous-estimé
Les menaces internes, qu'elles soient malveillantes ou dues à la négligence, s'avèrent particulièrement coûteuses. Selon le rapport IBM sur le coût des violations de données, les brèches initiées par des initiés malveillants ont coûté en moyenne 4,99 millions de dollars.
Les acteurs internes malveillants sont généralement des employés mécontents ou d'anciens employés dont les identifiants d'accès n'ont pas été désactivés. Ils agissent par vengeance ou pour un gain financier. En outre, certains initiés "travaillent" pour des acteurs malveillants externes, comme des pirates informatiques ou des concurrents, pour perturber les opérations commerciales ou divulguer des informations sensibles.
Les menaces par négligence, bien que non malveillantes, créent également des risques importants. Ainsi, 56% des menaces internes résultent d'employés négligents ou imprudents. Ces incidents peuvent survenir par :
- La chute dans un piège d'hameçonnage
- Le contournement des contrôles de sécurité
- La perte d'un ordinateur portable donnant accès au réseau
- L'envoi accidentel de fichiers sensibles à des personnes externes
Comment protéger son entreprise des cyberattaques ?
La mise en place d'une stratégie de cybersécurité robuste nécessite une approche multidimensionnelle. En premier lieu, nous devons comprendre que la protection contre les cyberattaques repose sur plusieurs piliers fondamentaux qui se renforcent mutuellement.
Renforcer la protection des accès
La gestion des accès constitue la première ligne de défense contre les intrusions malveillantes. Par ailleurs, l'authentification multifactorielle (MFA) s'impose comme une nécessité absolue, réduisant de 99,9% les risques de compromission des comptes .
Les bonnes pratiques pour une protection efficace des accès incluent :
- L'utilisation de mots de passe complexes et uniques pour chaque compte
- La mise en place systématique de l'authentification à deux facteurs
- La révision régulière des droits d'accès des utilisateurs
- L'application du principe du moindre privilège
- Utilisation du Zero Trust pour limiter les mouvements latéraux en cas d’intrusion. Comprendre davantage le concept de Zero Trust.
Sécuriser les connexions avec des solutions adaptées
Bien que les VPN soient souvent considérés comme essentiels pour la sécurité des connexions, ils présentent des limites significatives dans le paysage actuel des menaces cybernétiques. Des approches plus avancées et sécurisées peuvent les remplacer avantageusement :
Isolation du navigateur : Cette technologie crée un environnement virtuel isolé pour chaque session de navigation, empêchant efficacement l’exécution de malwares sur le système de l’utilisateur. Elle offre une protection supérieure aux VPN, dont 56% des organisations ont été ciblées par des cyberattaques exploitant leurs vulnérabilités au cours de l’année écoulée.
Conteneurisation d’applications : En isolant chaque application dans son propre conteneur, cette approche limite considérablement la surface d’attaque. C’est crucial, car 91% des professionnels de la cybersécurité craignent qu’un VPN compromis puisse entraîner une grave faille de sécurité.
Rupture protocolaire : Cette technique isole complètement l'attaquant, éliminant ainsi les menaces potentielles cachées dans le trafic réseau. Elle offre une protection plus robuste que le simple chiffrement fourni par les VPN, dont les vulnérabilités ont augmenté de 43% en 2023, avec 133 failles découvertes.
Flux sortants uniquement : En n’autorisant que les flux sortants, rien ne peut entrer et infecter votre système. Cette approche réduit drastiquement les risques d’intrusion. C’est particulièrement important, car les attaques les plus courantes via les VPN sont les ransomwares (42%), les infections par malware (35%) et les attaques DDoS (30%).
Ces technologies modernes, combinées dans une approche Zero Trust (que 78% des organisations prévoient d’implémenter dans les 12 prochains mois), offrent une sécurité nettement supérieure aux VPN traditionnels, en s’adaptant mieux aux défis de cybersécurité actuels et futurs des entreprises.
Sensibiliser et former les employés
La formation continue des employés représente un investissement crucial dans la cybersécurité. Les programmes de sensibilisation réguliers réduisent de 70% le risque d'incidents liés à l'erreur humaine . Ces formations doivent couvrir :
- Les bonnes pratiques de sécurité quotidiennes
- L'identification des tentatives d'hameçonnage
- La gestion sécurisée des données sensibles
- Les procédures d'incident et de signalement
Les exercices de simulation d'attaques, notamment les campagnes d'hameçonnage simulées, permettent d'évaluer l'efficacité des formations et d'identifier les domaines nécessitant un renforcement. Ainsi, les entreprises qui conduisent régulièrement ces exercices constatent une amélioration de 50% dans la détection des tentatives d'hameçonnage .
Surveiller et réagir rapidement
Une détection précoce peut réduire de 70% le coût moyen d'une violation de données .
La réponse aux incidents nécessite un plan d'action clairement défini et régulièrement testé. Les équipes doivent être formées et disposer des outils nécessaires pour réagir efficacement. Le temps moyen de détection d'une violation est passé de 207 jours à 128 jours grâce à l'automatisation et aux outils de détection avancés .Les éléments essentiels sont :
- La mise en place d’une surveillance en temps réel des systèmes.
- Un plan de réponse aux incidents pour une action immédiate.
- La collaboration avec des solutions expertes en cybersécurité comme Reemo.
La sauvegarde régulière des données critiques constitue une ultime ligne de défense contre les ransomwares. Les entreprises doivent maintenir des copies de sauvegarde hors ligne et tester régulièrement leurs procédures de restauration. Une étude révèle que 96% des entreprises disposant de sauvegardes fiables ont pu récupérer leurs données sans payer de rançon .
Pourquoi faire confiance à Reemo pour sécuriser vos accès ?
Face aux défis croissants de la cybersécurité, Reemo se distingue par son approche innovante dans la protection des accès numériques. Notamment, sa technologie de rupture protocolaire assure une isolation efficace des cyberattaquants, offrant ainsi une alternative robuste aux VPN traditionnels.
Des solutions adaptées aux enjeux des entreprises
Reemo propose une gamme complète de solutions conçues pour répondre aux besoins spécifiques des entreprises modernes. Par ailleurs, ses espaces de travail sécurisés combinent simplicité, sécurité et performance, permettant aux équipes de collaborer efficacement. Ces sont notamment :
- Sécurisation des accès à distance avec une approche Zero Trust.
- Isolation du navigateur pour empêcher l’exécution de menaces → pour comprendre davantage le concept de RBI : lien vers article
- Il est possible d'aller encore plus loin en utilisant les conteneurs pour sécuriser les accès aux applicatifs des entreprises
- Surveillance et gestion proactive des risques.
En effet, la solution Zero Trust Network Access (ZTNA) de Reemo révolutionne l'accès sécurisé en adoptant une approche conteneurisée de la sécurité des applications. Cette approche permet aux utilisateurs d'interagir en toute sécurité avec les applications approuvées sans exposer le réseau ou les données sensibles.
La technologie de rupture protocolaire constitue un différenciateur clé, assurant que même en cas de violation, les attaquants restent efficacement isolés des systèmes et données essentiels. En outre, les environnements conteneurisés facilitent l'accès à distance sécurisé sans exposer le réseau d'entreprise, tout en s'adaptant à un nombre croissant d'utilisateurs et d'appareils.
Un accompagnement expert pour une cybersécurité optimale
L'adhésion récente de Reemo à la Cloud Security Alliance (CSA) témoigne de son engagement envers l'excellence en matière de sécurité cloud. Cette collaboration renforce sa position en tant que leader dans la fourniture de solutions d'accès à distance sécurisées basées sur les principes Zero Trust.
Les solutions Reemo intègrent des fonctionnalités avancées de sécurité, notamment :
Le contrôle d'accès basé sur les moindres privilèges, permettant une gestion précise des utilisateurs, des groupes et des sous-groupes. La planification de l'utilisation et l'authentification multi-factorielle renforcent ce contrôle granulaire des accès.
L'intégration transparente avec les systèmes existants, grâce à la compatibilité SAML et LDAP. Cette flexibilité permet aux organisations d'adapter rapidement leurs besoins de sécurité tout en maintenant une expérience utilisateur fluide.
Les données restent protégées grâce aux technologies de chiffrement standard de l'industrie.Cette approche garantit que les informations confidentielles demeurent à l'abri des regards indiscrets.
L'expertise de Reemo se manifeste également dans sa capacité à accompagner les organisations dans leur transition vers des modèles de travail hybrides et distants. Ainsi, la solution permet aux équipes de maintenir leur productivité et leur collaboration tout en assurant une protection robuste contre les cybermenaces.
La surveillance et le contrôle continus des accès s'effectuent de manière centralisée, offrant une visibilité complète sur les activités des utilisateurs. Cette approche proactive permet d'identifier et de bloquer rapidement toute tentative d'accès non autorisé.