La découverte de la vulnérabilité CVE-2025-5777, surnommée CitrixBleed 2, remet en lumière les failles systémiques des architectures d’accès distant traditionnelles. Cette faille critique, affectant Citrix NetScaler ADC et Gateway, permet à des attaquants le vol de clés d’accès, permettant notamment le contournement de l’authentification multifacteur. Malgré la publication de correctifs par Citrix, des signes d’exploitation active ont été détectés, mettant en évidence la nécessité d’une refonte des approches de sécurité des accès distants.
Ce n’est pas la première fois que Citrix est au cœur d’un incident de ce type. Et ce n’est pas un hasard. La plupart des solutions d’accès distants — Citrix Gateway, RDP, VPN — reposent encore sur des principes conçus pour les réseaux d’entreprise des années 2000. Avec à la clé, des points de rupture bien connus :
Résultat : chaque faille devient une course contre la montre. Et trop souvent, c’est l’attaquant qui gagne.
Certaines architectures, plus modernes, proposent une réponse différente. Plutôt que de colmater les brèches après coup, elles cherchent à réduire la surface d’attaque dès le départ.
C’est le cas de solutions comme Reemo, qui intègrent nativement les principes du Zero Trust Network Access (ZTNA), sans exiger une refonte complète du SI. Ce modèle repose sur plusieurs piliers techniques, pensés pour bloquer les scénarios type CitrixBleed avant même qu’ils ne deviennent exploitables :
Là où les infrastructures traditionnelles espèrent que les correctifs arriveront à temps, une approche comme celle de Reemo réduit mécaniquement les possibilités d’exploitation. Moins de dépendance aux patchs, moins d’interventions post-incident, moins de coûts de remédiation.
Autrement dit : on ne sécurise pas dans l’urgence, on évite que l’urgence ne se produise.
CitrixBleed 2 n’est pas qu’un CVE de plus dans une base de données. C’est un rappel que les menaces évoluent plus vite que les infrastructures. Et que tant qu’on continuera à bâtir la sécurité des accès sur des modèles d’un autre temps, on restera vulnérables par conception.
Il ne s’agit plus seulement de patcher. Il s’agit de repenser.